Les journées de Banyoles et de Loupian ont été l’occasion pour les chercheurs travaillant en Languedoc-Roussillon de reconsidérer la question de la crise du IIIe siècle. Douze ans après la parution d’une première synthèse régionale, il était intéressant de confronter les données archéologiques les plus récentes avec les thèmes abordés alors. Les conclusions sur les très faibles occurrences d’épisodes d’insécurité, sur l’évolution des villae qui n’est signi cative qu’avec la prise en compte de la longue durée sont à la fois con rmées et précisées. L’état de l’économie provinciale est abordé à partir des transformations que connaît la production viticole, dont on a peut-être sous-estimé la vitalité durant l’Antiquité tardive.