Depuis une dizaine d’années, les découvertes d’ensembles funéraires de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge se sont multipliées, notamment dans la partie orientale du Languedoc. Cette forme de dynamique est en grande partie attribuable à l’archéologie préventive qui pousse les champs d’étude à l’extérieur des agglomérations et favorise la découverte de petites aires d’inhumation dont les dimensions sont bien souvent limitées (moins de dix individus pour la plupart, quelques dizaines tout au plus). Forts de leur nombre et de leur variété, ces ensembles apportent inévitablement de nouveaux éléments de réflexion et sollicitent de la sorte un renouvellement des problématiques intéressées aux pratiques funéraires de cette partie du Midi de la Gaule.