Après la communication de Banyoles de 2005 consacrée à la romanisation de la campagne nîmoise, cette seconde partie de l’enquête tente de mesurer la place qu’occupe la villa de Saint- André de Codols dans le peuplement périurbain à partir du IIIe s. ap. J.-C.
Ce travail permet de présenter les nombreux investissements reconnus sur le site et de les comparer aux petites exploitations agricoles de cette période fouillées récemment dans ce secteur. L’organisation des campagnes périurbaines reste cependant complexe à appréhender car les changements intervenus depuis la n du Haut Empire sont nombreux. L’abandon de plusieurs fermes vers la n du IIe s. ou durant le IIIe s. et la profonde réorganisation de l’habitat urbain durant cette période sont mis en parallèle du développement de la villa. L’ensemble de ces indices marquerait une importante mutation du système agraire périurbain.