Les amphores découvertes dans les villae en Aquitaine méridionale ont rarement fait l’objet d’études approfondies, axées sur les phénomènes de consommation. Pourtant, ces établissements montrent un répertoire varié de formes qui constitue une source de premier choix dans le domaine des mutations socio‑économiques et des usages alimentaires. Il apparait très nettement que les demeures aristocratiques sont des espaces marqués par des échanges dont le principal objet reste le vin. Les autres produits sont présents dans des proportions moindres, ce qui suggère l’existence dans ces établissements de formes de consommation locale ou d’autoproduction, comme par exemple pour les matières grasses ou les condiments.